Aujourd'hui, c'est la célébration de mon 4e anniversaire de vie ~
Il y a quatre ans, j'ai été admise aux urgences de l'hôpital général de Montréal pour des douleurs abdominales aiguës. Le lendemain matin, on m'a branchée à tout, avec une perfusion saline, des antibiotiques et un masque à oxygène. Les douleurs abdominales aiguës se sont transformées en une infection rageuse qui montait vers mon cœur. Cinq jours plus tard, toujours aux urgences, la Dre Decklebaum hurlait à tue-tête : « Si on ne l'opère pas ce soir, on va la perdre !! » Et la bonne Dre Decklebaum est restée après le coucher du soleil pour me sauver la vie. C'était Yom Kippour et on me poussait à garder un certain niveau de lucidité pour signer les papiers de renonciation. Je me suis tournée vers le docteur et j'ai dit : « Docteur, si je survis, promettez-moi que vous ne me découperez pas comme une citrouille, ce ventre est prêt pour le bikini ! » Apparemment, il est venu dans la salle de réveil après (j'étais apparemment réveillée, mais je suppose que j'étais défoncée comme un cerf-volant, donc je ne m'en souviens pas, mdr) et a dit : « J'ai fait ce que j'avais promis, seulement deux petits trous !! »
Ils m’ont donc transférée au Pavillon des femmes du Royal Victoria et j’ai commencé ma longue convalescence. J’étais si faible que j’ai attrapé une pneumonie, une pneumonie contractée à l’hôpital. Mes poumons se sont remplis d’eau, c’était tellement douloureux. Je devais dormir assise et mon dos ne supportait rien. Je me souviens qu’une fois, on m’a déplacée sur une civière pour des tests et que j’ai pleuré lorsque mon dos a touché le lit d’examen rembourré pour un scanner. Ils ont dû drainer mes poumons et on m’a roulée sur un oreiller pour étendre mes côtes sur mon dos afin qu’ils puissent insérer le drain. C’était mon poumon gauche. Une semaine plus tard, ils ont retiré les drains et j’ai pu sortir. Quelques minutes après mon retour à la maison, j’ai appelé l’hôpital et j’ai dit que je devais revenir, mon poumon droit était en train de s’affaisser. Mon médecin a insisté pour que je reste à la maison une nuit et le matin suivant, je suis retournée à l’hôpital.
Personne ne savait ce qui s'était passé ni pourquoi une femme de 54 ans en bonne santé s'était présentée à la porte de l'hôpital, presque prête à mourir. L'hôpital général de Montréal est un hôpital universitaire et chaque visite du médecin était accompagnée de résidents, au moins six à chaque fois. Ce n'est qu'après ma sortie que l'on a supposé que la mononucléose avait détruit mon système immunitaire. C'était la seule chose pour laquelle j'ai été testé positif (et c'est l'un des résidents qui a dit, elle est terriblement fatiguée, pourquoi ne pas la tester pour Epstein Barr, communément appelé mononucléose). Ils en ont déduit que la mononucléose avait détruit mon système immunitaire et que j'aurais pu tomber de la terre sur une table et que cela allait me tuer.
J'ai pu connaître toutes les équipes du Dr, de la médecine interne à la gynécologie, en passant par la pneumologie, la gastroentérologie et la rhumatologie. J'ai même pu connaître tous les médecins urgentistes, les infirmières, les aides-soignants et les bénévoles. Ce fut une expérience incroyable et extraordinaire à vivre, et je suis profondément reconnaissante de leur soutien affectueux.
Mes amis, ma famille, mon équipe du Cydney Mar Design Studio, mes chiens, mon petit oiseau (j'avais mes trois précieux mini schnauzers à l'époque) et je dois dire que je me suis sentie aimée et soutenue tout au long du processus. Je suis bénie, je sais que j'ai été divinement guidée et protégée. J'ai un but et j'avais besoin de laisser tomber l'agitation de ma vie pour passer à ce qui est ma belle vie actuelle.
Puissiez-vous tous savoir que le Divin veille sur nous et que même dans les moments difficiles, il y a parfois une raison plus profonde, une raison d'être plus profonde.
Aujourd'hui, je suis encore plus reconnaissante pour ce qui s'est passé et je vous envoie à tous beaucoup d'amour pour que vous soyez divinement guidés vers ce que l'Univers vous réserve. Que l'amour et la lumière vous entourent dans les bons comme dans les mauvais moments. Aujourd'hui, je célèbre ma vie avec vous.
Que de nombreuses bénédictions,
Cydney
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